Dans mon article précédent et dans le blog de nassos je soumets l’hypothèse que les êtres humains, ayant des différences physiques externes, ont probablement des différences physique internes, et pourquoi pas donc des différences cérébrales.
Tu tu tu, ne montez pas sur vos grands chevaux, laissez-moi finir.
Je précise que je n’ai jamais observé de telles différences, je ne fais que les supputer étant donné que chaque groupe d’individus (puisque le terme « race » est tabou) évolue dans un environnement différent qui requiert des compétences différentes. Si une mutation génétique permettant d’avoir les yeux bridés s’est si bien répandue, pourquoi une mutation génétique permettant à l’hypothalamus de sécréter plus de lulibérine ne pourrait pas se répandre de la même manière ? Beaucoup moins visible, elle passerait facilement inaperçue.
Les réactions à cette hypothèse, dans la communauté scientifique de NoFrag, ont été très vives et souvent peu encourageantes : « con », « pauvre tâche », « retourne à l’école », j’en passe et des meilleures.
On finit par me traiter de « facho » et de raciste. Ben oui, pendant qu’on y est…
Pourtant, en faisant l’hypothèse que les hommes ne sont pas tous identiques, ai-je insinué que certains seraient meilleurs que d’autres ? Ai-je fait preuve de violence, de haine envers une certaine catégorie de la population (c’est plutôt moi qui en ai reçu de la haine) ? Ca, ça aurait été du racisme.
Non, on m’a donc fait un procès d’intention (« Le procès d’intention consiste à rejeter les idées de quelqu’un sous prétexte qu’elles dissimulent d’autres idées (ou intentions) inavouables. ») qui relève du sophisme.
Donc en gros : comme mon hypothèse pourrait être reprise par des racistes, c’est qu’elle est mauvaise. Donc c’est les racistes qui posent problème, pas mon hypothèse. Et alors, mon hypothèse dans tout ça ?
Supposons que mon hypothèse soit fausse, car l’Homme étant parti d’Afrique assez récemment, des différences notables entre les groupes humains n’auraient pas encore pu être observées (un argument qu’on ne m’a même pas sorti). Il y aurait bien quelques différences de couleur, de taille, de masse musculaire, mais pas encore de différences cérébrales.
Mais alors, dans 5 millions d’années est-ce que ça sera encore le cas ? Si la mondialisation échoue, si chaque peuple vit de son côté sans trop se mélanger aux autres, ou si on colonise plusieurs planètes, des différences vont forcément apparaître, même sous notre crâne. Ce n’est qu’une question de temps.
Et est-ce que ça justifierait pour autant le racisme ? La violence entre les peuples ? Le sentiment de supériorité ? Ben j’espère que non ! Nous nous trouverions juste face à des peuples différents adaptés à des milieux et des façons de vivre différents.
C’est dangereux de faire un lien de cause à effet entre la différence entre les individus et le racisme. Car le jour où les individus seront vraiment différents, ce qui n’a rien de rocambolesque, qu’est-ce qu’on dira pour combattre le racisme ?
Je suis différent de mon chat, même cérébralement (eh oui !), et pour autant je l’aime. Je ne vois pas le problème.
Je combats l’antiracisme primaire, celui qui rend tabou toute idée mettant en relief une différence entre des individus, et qui occulte de ce fait une partie de la richesse du genre humain.